Clémence Tschirret, praticienne en massage bien-être installée à Chenôve (Côte-d'Or), partage ses conseils aux futur·e·s praticien·ne·s, notamment concernant la formation.

Avec ses 6 années d’expérience professionnelle, Clémence partage ses conseils aux futurs praticien·ne·s, notamment en termes de formation.

D’abord, se faire confiance, puis ne pas vouloir aller trop vite ! Prendre le temps de s’interroger sur ce que vous voulez et les moyens que vous êtes prêt·e·s à mettre en œuvre (se faire connaître, avoir une bonne formation, la sécurité financière le temps de démarrer, l’aspect personnel…). Les premières années sont difficiles, il faut donc de la conviction.

Ensuite, une question qui peut paraître stupide mais qui est très pertinente : est-ce que vous aimez toucher les gens ? Il faut prendre conscience que vous n’allez pas masser que des corps parfaits…, qu’il peut arriver que vos clients n’aient pas eu le temps de prendre une douche avant votre massage, et que le massage implique une certaine proximité.

Focus sur les formations...

Il faut aussi trouver la bonne école, celle qui vous correspond. Il faut prendre le temps de se renseigner, d’aller à la rencontre des stagiaires et des formateurs, de poser des questions sur les contenus, les suivis, les accompagnements… Avec son recul, Clémence nous conseille de prêter attention à ces aspects : l’aspect pédagogique (déroulé des sessions, temps de pratique…), les formateurs (l’importance de se sentir en confiance), et l’aspect cartésien. Elle aurait aimé trouver de l’aide sur l’aspect financier du métier, les aides disponibles en création d’entreprise, comment trouver un local, comment démarcher… ? En 2013-2014, lors de sa formation, ces informations lui ont beaucoup manquées.

Finalement, en sortant de l’école, nous sommes praticien·ne·s en massage, mais aussi entrepreneur, et le métier d’entrepreneur cela s’apprend !

Il faut que la formation soit à 50/50 : à moitié pratique avec les techniques de massage, et à moitié théorique avec l’aspect communication et financier.

Idéalement même avec un suivi ultérieur pour avoir un suivi et un soutien une fois installé·e·s. Beaucoup d’école se contentent d’accompagner à la déclaration d’activité : informations complétement disponibles sur internet dont le cheminement est très explicite ! La réalité en formation est plus proche du ratio 90% massage et 10% communication et gestion…

Le métier d'entrepreneur s'apprend aussi...

Clémence a ressenti le besoin de se faire accompagner les premières années par une coopérative d’activité et d’emploi, consciente de ses lacunes entrepreneuriales ; l’auto-entreprise lui faisait peur, elle était praticienne de massage mais complétement novice dans les autres aspects pragmatiques du métier. Elle y a appris le métier d’entrepreneur et a pu garder la liberté de développer son activité en parallèle !

Praticien en massage est donc un double métier : à la fois un « technicien », quelqu’un qui amène sa technique sur le corps d’une personne, ET un entrepreneur, quelqu’un qui va gérer une entreprise. Quand une école va former un stagiaire au métier de praticien, elle devrait donc s’engager autant sur l’aspect technique que sur la gestion d’entreprise !

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Contacter Clémence Tschirret

Merci à Clémence Tschirret d’avoir joué le jeu de cet interview ! Vous pouvez retrouver Clémence sur son site www.itozen.fr ou par téléphone au 06 73 17 65 41, ou par mail : itozen@hotmail.com

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