Clémence Tschirret, praticienne en massage bien-être installée à Chenôve (Côte-d'Or), partage ses objectifs financiers ainsi que l'importance d'avoir des pratiques complémentaires.

Le coût d'un local professionnel...

Le premier poste de dépense conséquent est le loyer du local professionnel : il est difficile de trouver un local confortable, indépendant et pas cher ! Il est donc important de considérer ses finances globalement globalement (surtout en micro-entreprise où il n’y a pas de distinction entre les capitaux personnels et professionnels) et de prendre en compte l’aspect personnel, les finances de la famille, la possibilité d’être accompagné·e et/ou soutenu·e financièrement.

Le prix c'est le prix !

En termes de tarification des prestations, Clémence est restée dans la continuité de l’enseignement de l’école (1 euro la minute) ainsi que des pratiques de collègues au sein de la même région. Pour elle, il est important de rester mesuré·e : ne pas voir trop gros mais ne pas se brader non plus ; sa pratique tarifaire est très simple : « le prix c’est le prix ! ».

La carte de fidélité classique « 10 massages achetés, le 11ème offert » ne lui parlait pas, elle a préféré, sur les conseils de sa graphiste, mettre en place une offre plus accessible (et réaliste) d’un tarif réduit sur le 4ème massage. Cela a permis de fidéliser une partie de sa clientèle.

L'importance des pratiques complémentaires...

Clémence ne propose pas que du massage dans son cabinet ; à la reprise de son local elle a pu profiter d’équipements auxquels elle s’est formée afin de proposer des pratiques complémentaires de bien-être : la PowerPlate (remise en forme, renforcement musculaire, aspect circulatoire..) et une machine LPG (endermologie avec Cellu M6 pour le raffermissement cutané et l’élimination de la cellulite ; et endermologie du visage pour des soins antiride, éclat du teint et fermeté).

Le massage reste la pratique qui lui parle le plus, mais ces techniques complémentaires ont permis un rebond de l’activité sans lesquelles le cabinet n’aurait pas tenu financièrement. Également, ces techniques ont été une porte d’entrée à une nouvelle clientèle.

Pour beaucoup de praticien·ne·s, l’activité complémentaire (souvent de la vente de produits à domicile) est malheureusement devenue l’activité principale pour des raisons financières.

...mais pas trop

C’est intéressant d’avoir plusieurs activités, mais pas trop ! Exposer trop de techniques interroge : comment une personne a-t ’elle pu se former à autant de choses et être bonne partout ?

Cela peut avoir un effet repoussoir. Il faut rester attentif, être réceptif et ouvert pour trouver l’activité qui va nous parler.

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Contacter Clémence Tschirret

Merci à Clémence Tschirret d’avoir joué le jeu de cet interview ! Vous pouvez retrouver Clémence sur son site www.itozen.fr ou par téléphone au 06 73 17 65 41, ou par mail : itozen@hotmail.com

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